Le conseil recherche alors quel emplacement conviendrait à l’implantation de cette école. Devant la difficulté de trouver un terrain approprié, il songe alors à convertir le presbytère en école, et à trouver un autre lieu d’hébergement au curé. Il organise une visite des lieux en présence de l’inspecteur, mais le curé s’oppose formellement à leur entrée dans le presbytère.
Le conseil songe alors à implanter cette école dans le prolongement de l’existante, mais l’inspecteur averti le maire que compte tenu de la proximité immédiate du cimetière, ce projet serait rejeté.
La seule possibilité serait de recourir à l’expropriation, mais le conseil s’oppose à cette solution. La seule solution qui a les faveurs du conseil serait la construction d’une école mixte à La Brévière.
Suite à une lettre de l’inspecteur, l’instituteur M. Rondel, lui répond que 26 enfants, garçons et filles, seraient susceptibles de fréquenter l’école s’il en existait une à La Brévière.
Les choses en sont à ce point lorsqu’une lettre du sous préfet au maire l’invite à faire prendre par le conseil une décision définitive.
Le 12 août 1883, le conseil se réunit, et après discussion adopte une délibération qui rejette « tout projet de création d’une école spéciale de filles au chef lieu, soit d’une école de hameau à La Brévière ».
La réponse du sous préfet ne tarde pas. Voici ce qu’il écrit au maire :
à suivre…