Les perce-neige, brusquement stoppés dans leur élan par la vague de froid, ont depuis quelques jours repris leur floraison.
Première fleur à apparaître au sortir de l’hiver elle annonce le printemps qui d’ici peu de temps fera éclater la nature.
Déjà par endroit les touffes vertes des jacinthes font discrètement leur apparition. Les oiseaux commencent à chanter timidement et préparent leurs nids.
Que lit-on sur la perce-neige.
Elle est merveilleuse cette petite fleur, la première qui pousse dans l’année.
La perce-neige, que l’on appelle aussi goutte de lait dans nos campagnes, arrive fin janvier dans les régions les plus chaudes de France et jusqu’à février début mars dans les régions de l’est, du nord et de montagne.
Cette fleur semble très humble, elle regarde le sol et baisse la tête, sa couleur blanche ne lui donne pas l’attrait des fleurs à couleurs vives.
Elle est l’amie de la mousse, des petits coins de jardin, là où l’on trouve un muret, un vieux sureau. On la rencontre surtout dans les futaies, sous les grands arbres. Elle s’étend alors et forme de grands tapis.
Celles-ci sont photographiées en forêt, face à nos maisons.
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Suite à l’article sur André Philippe
A la suite de cet article, la question est posée de savoir s’il a séjourné à Saint Jean, même brièvement pour mener son étude archéologique, et à quel endroit.
Il est évident que pour réaliser ce travail de recherche il a séjourné plus que brièvement à Saint Jean. Nous savons qu’il a eu l’abbé Dangu (auteur en 1911 de “ L’abbaye et le village de Saint-Jean-aux-Bois“) comme guide dans l’église. Or l’abbé est décédé le 5 mai 1924. Ce qui veut dire qu’André Philippe était venu au moins à Saint Jean en 1923 avec lui pour visiter l’abbatiale.
Nous avons écrit que la fille d’André Philippe s’était mariée au village avec un habitant du cru. On peut penser qu’elle l’avait connu ici et donc qu’André Philippe venait en famille. Où logeaient-ils ? Difficile à dire. Chez le docteur Bresset ? Peu probable, l’exiguïté de la maison ne l’aurait pas permit. Reste l’habitant ou l’auberge rue des Meuniers, la seule à ce moment susceptible d’accueillir des voyageurs.
Mais ce ne sont que des suppositions !
Ce qui est sûr, c’est qu’André Philippe a fréquenté Saint Jean au moins une dizaine d’années puisque son livre est paru en 1931. Et pourquoi pas après ?
Pour les perce-neige. Ils vont bientôt arriver au bout de leur vie ici. Il faut dire qu’ils ont eu une vie dure-dure cette année.
Bonne journée vous deux.
Quel temps chez vous ? Aussi moche qu’ici ?
Bisous.
Ma photo a déjà une semaine, mais elles tiennent encore ces petites fleurs.
J’ai bien l’impression que le temps est le même pour beaucoup d’entre nous. Moche comme tu le dis.
Bonne fin de journée et bises.
Bonjour, le perce-neige est une belle fleur, malheuresement je ne l’ai jamais rencontré dans ma région.
Bonne soirée
C’est surprenant d’autant qu’elle est bien adaptée dans certains coins. Ici, elle revient régulièrement chaque année depuis une éternité. Elle est très discrète en général.
Bonne fin de journée.