Autrefois le jardin tenait une place importante dans l’économie domestique. Ses produits étaient à la base de l’alimentation des familles. Il fournissait l’essentiel des légumes et des fruits qui se consommaient non seulement au moment où ils arrivaient à maturité, mais aussi durant les périodes hivernales conservés de différentes manières ; haricots, pommes de terre, carottes, etc.
Comme la plupart des familles possédaient des animaux domestiques, le jardin produisait aussi certains des aliments qui leur étaient destinés comme la betterave.
Quelques parcelles plus importantes qui étaient propriétés de notables du village produisaient des céréales. Quelques espaces étaient réservés au foin en prévision de la nourriture hivernale des animaux.
Le jardinage, entre autre, était une tâche dévolue aux femmes. Les jardins étaient entretenus méticuleusement, les sillons rectilignes, et les mauvaises herbes immédiatement ôtées dès leur apparition.
L’essentiel des espaces cultivés se tenait dans le périmètre compris dans les terres communes du petit et grand côté, la Rouillère (plus communément les Pré de St Jean) et le Clos Michel.
Le plan cadastral fait apparaître une multitude de parcelles plus ou moins importantes appartenant à autant de familles.
L’urbanisation a considéra-blement restreint l’importance qu’avaient alors les prés de St Jean, notamment en bordure des voies de communication dont pratiquement toutes les parcelles sont actuellement occupées par les habitations.
Les occupations profession-nelles se situant aujourd’hui pratiquement toutes hors de St Jean, les femmes participant à la vie active, les modes de vie s’étant modifiés, font que le jardinage se limite de nos jours à la culture de fleurs durant les heures de loisir et à l’entretien des pelouses.
Tous ces anciens jardins sont à présent envahis par une végétation abondante et sauvage. La comparaison entre les cartes postales d’hier et les photos d’aujourd’hui permettent d’en juger.
Les parties les plus touffues et les plus calmes sont devenues le refuge de grands animaux de la forêt qui en ont fait leur domaine.
Bous n’avons pas autant de biches, ici se sont pluôt des chevreuils mais pas jusqu’au plus près. Pourtant il y a de moins de moins de jardinage aussi. Même les femmes restant dans leur maison
n’en font plus ce ne sont pourtant pas les plus riches.
Ça se perd en effet de plus en plus chez les jeunes. Quant aux vieux c’est le manque de force qui les y oblige. Mon voisin qui avait un jardin immense, n’a pratiquement plus rien. Il achète même
ses pommes de terre.
Bonjour,
Je viens de visiter votre blog et j’ai bien aimé l’article sur les jerdins.
J’ai été président d’un groupe de jardins familiaux à La Rochelle, Mireuil, pendant 27 ans j’en
publie des articles que vous pouvez lire sur mon blog « http://le-blog-de-papy17.over-blog.com/ « dans la catégorie: les jardins familiaux.
Cordialement.
Merci de votre visite. J’espère que notre village vous plait et que vous continerez à nous rendre des visites.
Je ne manquerai pas d’aller voir votre blog soyez-en sûr
Amicalement.