Après que le moulin eut progressivement cessé de moudre pour s’orienter définitivement vers la fabrication du pain, le premier boulanger de métier à s’installer à Saint Jean fut Gustave Labouré en 1886. Il exercera jusqu’en 1906.
Il sera remplacé pour une courte période, cinq ans, par Louis Ruelle dont le passage n’a pas laissé de souvenirs particuliers.
Les deux boulangers qui suivront laisseront par contre une marque indélébile de leur séjour dans le village.
En 1911 c’est Louis Legrand qui s’installe et rachète la boulangerie en 1913. Avec sa femme Julie Grignon ils tiendront la boulangerie jusqu’en 1949, lui au fournil, elle à la boutique. Originaire de Cuise la motte, il était boulanger à Morienval avant de venir ici.
À l’époque le fournil se tenait contre la maison. La farine qui était stockée dans une pièce voisine du grenier, arrivait directement dans le pétrin par un système de goulotte. Il en était de même pour l’eau récupérée de la chute. C’est à partir des années 1920 qu’un bâtiment fut construit pour abriter un nouveau fournil. C’est peut-être dans ces années que fut démontée la roue du moulin.
Plusieurs de leurs enfants naîtrons au village. Louis Legrand participe en dehors de ses activités professionnelles à la société de tir à cette époque très fréquentée.
M. Legrand formera trois commis boulangers.
Le 2 novembre 1949, un bail est signé avec celui qui devient son remplaçant mais pour des raisons de santé celui-ci abandonne la boulangerie début 1952. Dès le mois de juin arrive Robert Levert et son épouse Camille Bonnot.
(à suivre)
Utile d’avoir un boulanger dans la commune.
Depuis que nous sommes sans il a bien fallu s’organiser mais ce n’est pas toujours facile. Les invités sont obligés d’amener leur pain par exemple.
Bisous et bon dimanche. Nous allons d’ici une heure à un vernissage d’espo de peinture. Il y a des choses pas mal. Je la met demain sur le blog.