La route de Pierrefonds n’a pas toujours eu la configuration que nous lui connaissons aujourd’hui. Tant que la nécessité d’établir des liens commerciaux entre les deux communes ne se faisait pas sentir le chemin des Plaideurs apparaissait comme suffisant.
A partir du moment où des charrois durent circuler, les choses se présentèrent différemment. Déjà, après avoir quitté St Jean le raidillon du carrefour de la Fauconnerie présentait un obstacle infranchissable pour des voitures à chevaux. Il fallait donc trouver une solution permettant de franchit cet obstacle que représentait la tête de St Jean.
Ce n’est que dans les années 1860 qu’apparu la nécessité “d’adoucir“ la côte de Pierrefonds par une succession de lacets permettant d’atténuer la raideur de la montée. Une délibération du conseil en date du 13 février 1859 écrit “qu’il s’agit du terrassement d’une montagne de 1700 mètres de long”
Il s’agissait de mettre d’accord les deux communes, à la fois sur le tracé et aussi sur le mode de financement, lequel était élevé au regard de l’importance des travaux à réaliser. Après bien des tractations un accord fut trouvé sur une répartition des dépenses moitié-moitié pour chaque commune. Une subvention de la maison de l’empereur fut accordée afin d’amoindrir la charge de la commune de St Jean.
A la demande de cession gratuite de terrain faite à l’administration des domaines et forêts de la couronne il fut répondu que cela n’était pas possible “les biens de la Couronne étant inaliénables”, seule une “cession estimée aussi bon marché que possible était envisageable, compte tenu des avantages que cette rectification du chemin pouvaient lui procurer” (sous entendu à l’administration).
Les travaux furent terminés en 1861 et il fut décidé de poser au Carrefour du Bocage un panneau indiquant la direction de Pierrefonds et la distance séparant les deux communes.
C’est sûr qu’il faut toujours du temps.
Et peut-être que tout le monde n’était pas d’accord.
Cela n’est pas dit dans les documents retrouvés.
Bonne nuit et bises Nicolas