La Brévière

Le hameau de La Brévière est le plus important de ceux rattachés à Saint Jean aux Bois.

La-Brévière-26-04-1889-aSon origine est très ancienne. Le roi Philippe 1er ayant, en 1060, donné son palais de Cuise aux chanoines de Saint-Adrien de Béthisy, fit bâtir à La Brévière, un manoir où il séjourna quelquefois et qui s’élevait près de la route de Morienval.

 

Louis VII, par une charte datée de Compiègne en 1177, accorde une charte communale et divers privilèges à la villa de La Brévière où sa mère Adélaïde avait établi quelques familles de son domaine qui donnèrent naissance au hameau.

 

La-Breviere 2668Louis le Jeune étant au château de Compiègne au mois de janvier 1177, accorde aux habitants de La Brévière, des privilèges qui furent plus tard confirmés par le roi Charles VI.


Au mois de mars 1317 Philippe V le Long, voulant pourvoir au salut de son âme, au salut des âmes de ses parents et de sa femme, Jeanne de Bourgogne, donne aux prieurs, aux frères et sœurs de l’Hôtel-Dieu de Compiègne, en pure et perpétuelle aumône, pour le pâturage de leurs animaux, des terres correspondant à 5 hectares 28 ares de nos jours, situées au-dessus de la maison qu’ils ont en forêt de Compiègne, à La Brévière.

01---L'auberge-PERDUPhilippe-le-long résidait au château de La Brévière au mois d’août 1319, il y rendit une ordonnance portant suppression de la commune de Compiègne et l’érection de cette ville en prévôté royale.

 

Au mois d’avril suivant, il ajoute 1 hect. 4 ares aux terres déjà données, le tout sans aucun droit à payer.


A son tour, en 1316, Louis X le Hutin, leur donne environ 1 hect. Il autorise les religieux et religieuses à y construire des maisons, des écuries et des étables.


Au fil des siècles le hameau d’origine s’est développé au point que son importance numérique devient plus élevée que celle de Saint Jean aux Bois. En 1692 le premier registre d’état civil ayant un caractère plus officiel que les précédents porte en titre : “Registre des Baptêmes mariages et sépultures qui se feront en la paroisse de La Brévière contenant trente feux pendant la présente année 1692“.


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De la déclaration des biens ecclésiastique qui se trouve dans la commune de La Brévière, établie le 20 octobre 1790, il ressort que ceux-ci s’établissent à plus de 15 hect. de terres et de prés.


L’ensemble des terres sera vendu au titre de biens nationaux entre 1790 et 1794 aux anciens locataires des établissements religieux.


Par délibération du 28 novembre 1790 les habitants constituent leur municipalité.


02---Restaurant-DESFAVRIESIl est établi que La Brévière, jusqu’à la délibération du conseil municipal du dimanche 27 novembre 1791, suivant en cela l’avis du département de l’Oise en date du dix novembre 1791, “qui porte que la municipalité de La Brévière sera réunie à celle de St Jean aux Bois“, officialisé par la loi n° 1240 du 18 juillet 1792 portant réunion des deux municipalités, est considérée comme une entité tout à fait indépendante de St Jean aux Bois.


Rattachée à St Jean, La Brévière, dont l’activité essentielle fut aussi le bûcheronnage jusqu’aux lendemains de la deuxième guerre mondiale, verra son sort scellé à celui-ci.

 


2 réflexions sur “La Brévière”

  1. Faire de l’histoire de France en passant par Saint Jean… Si chaque village était raconté de cetté manière ce serait peut-être plus facile à certains enfants.

  2. Ton commentaire tombe dans la discussion que nous avions avec l’un mes petits fils et son père dimanche dernier. Aujourd’hui on vit une époque où “Pourquoi faire simple quand on peut faire
    compliquer.” C’est malheureusement comme ça.

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