L’étang de St Jean

Panorama

 

Cette vaste prairie en cuvette est l’emplacement de l’ancien « Étang de Saint Jean ».


Situé à proximité du village, on peut la voir du chemin qui mène de la départementale 85 au carrefour des Naïades. Sortant de St Jean, en direction de Compiègne, après 300 mètres, avant d’arriver aux « Kharites », dans la descente, vous trouverez ce chemin à votre gauche.

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Cet étang artificiel avait été creusé afin d’alimenter l’abbaye en poissons, en particulier des carpes, qui y étaient régulièrement pêchées. De nombreux religieux ne consommant pas de viande, le calendrier catholique comportant 146 jours d’abstinence par an, le poisson était donc à la base de leur alimentation. Ces carpes étaient ensuite reversées dans deux bassins situés dans l’enceinte du couvent, afin d’être disponibles dès que le besoin se manifestait. 14Ces bassins étaient alimentés en eau, grâce à une déviation du « ru des planchettes » qui, poursuivant son cours, alimentait plus loin l’étang. Ces bassins appelés « carpières » existent toujours à l’intérieur de « La Moussière » rue du Couvent.


Un autre étang de moindre importance appelé «  Étang Puisseux », situé non loin du parquet de «  La Landeblin » se déversait dans l’ « Étang de St Jean ». Cet étang avait une contenance en eau de 4 à 5 arpents (deux bons hectares)


L’étang fut vendu comme bien national le 7 février 1791. C’est un dénommé Jean Louis Leroy qui en sera l’acquéreur, au profit de l’ancien locataire, Nicolas Boivinet. C’est ainsi que l’étang de St Jean sera plus communément appelé par les gens du pays « Étang Boivinet ».

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Cet étang qui, ayant perdu son utilité primitive, sera asséché vers 1795, est le sujet d’un tableau du peintre Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) intitulé « La mort du cerf », tenture des chasses de Louis XV.


Sur ce tableau, on distingue au loin, l’église de St Jean qui à l’époque, était surmontée d’un clocher.

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