Trois superbes golmotes posent pour la photo. Deux sont à peine sorties de terre et émergent tout juste des feuilles. Avouez qu’elles méritent bien qu’on les admire dans leur tapis qui déjà appelle l’automne. Mais n’insistez pas trop car vous les feriez rougir, ces amanites qui portent aussi ce nom de rougissantes.
Certains les appellent Oronges vineuses. Nom moins poétique, surtout pour les adeptes de la ligue antialcoolique.
Ce nom de rougissant vient du fait que, jeunes comme celles-ci, leur chair blanche rougit lentement à la cassure. Ce qui permet de les différencier de l’amanite panthère, qui lui ressemble beaucoup, et qui est hautement toxique. A la cassure, la chair de cette dernière, reste immuablement blanche.
Cette golmote est également toxique crue, comme bon nombre de champignons, mais devient comestible après cuisson.
Champignon fréquent en forêt de Compiègne.
Mais ne vous croyez pas pour autant autorisé à ramasser et à consommer tout ce que vous trouverez lui ressemblant.
La prudence, toujours la prudence en la matière !
Bonsoir
Tu fais bien de prevenir… moi chez les amanites j’en ramasse qu’une seule c’est la vrai oronge (amanite des Césards).
Merci pour la communauté “La forêt”
Bonne soirée
Bonjour. Le seul problème c’est que sous nos latitudes l’oronge des césars est absente. Il
faut descendre dans le midi. Amicalement.
Tu décris bien et heureusement ! Au fait, lorsqu’elle est cuite est-elle de bon goût ?
Pour mon goût ce n’est pas formidable, mais comme on dit les goûts…