Les brioleurs

La forêt de Compiègne a été durant des lustres celle, qui pour une grande part, alimentait Paris en bois de chauffage. L’Aisne, l’Oise puis le Seine, toutes trois reliées entre elles, permettaient le transport fluvial du bois de chauffe jusqu’à la capitale.


Ainsi, outre le “bûcheronnage”, s’étaient développés divers métiers dont celui du transport de bois, depuis les coupes jusqu’aux ports répartis le long de l’Aisne, entre autre celui du Francport.

 

Salle-CapitulaireUne partie de ce transport, en raison notamment des difficultés d’accès à certaines coupes, se faisait à l’aide de mulets sur le dos desquels on mettait les charges réparties de chaque côté de l’animal.


Les propriétaires de ces “entreprises de transport” possédaient la plupart du temps plusieurs mulets et le transport du bois se faisait par caravanes de plusieurs bêtes.

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Ces personnages étaient appelés : “Brioleurs”.


A Saint Jean il en existait un dans les années 1830 et avait pour nom Cuignières.


Il avait acheté les anciens bâtiments conventuels de l’abbaye, dont il entrepris la démolition vers 1828.


Ce personnage n’avait pas trouvé mieux pour loger ses animaux que d’utiliser l’ancienne salle capitulaire (se rapporter à l’article la concernant) qu’il avait transformé en écurie.


La salle capitulaire transformée en “écuries d’Augias” en quelque sorte.


Cette utilisation contribua largement à la dégrader, ainsi que nous l’avons écrit.



Au mois de juin 1973, la municipalité que dirigeait alors M. Blotière, sortit le premier bulletin municipal de la commune. Avec le compte rendu de l’activité du conseil, il contenait un certain nombre d’informations administratives et pratiques.

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En juin 1975, les élus voulurent l’étoffer de quelques rubriques supplémentaires comme par exemple un rappel historique du village. Madame Evelyne Sullerot fut sollicitée à cet effet.


Et c’est ainsi que, parlant de ce brioleur, la personne qui tapa le texte à la machine ignorant certainement l’existence de ce bonhomme et de surcroît de ce métier traduisit la phrase de Madame Sullerot de cette manière :


En    En ce temps-là la salle capitulaire servait d’écurie à un transporteur de bois qui y logeait ses mules. On l’appelait le “bricoleur”.


Le mot est écrit avec des guillemets dans le texte de façon qu’il soit bien retenu semble-t-il !

 

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