Vente de l’ancien couvent (suite)

 

Devenue la propriété de Monsieur Louis François de Salle Esmangard de Saint Maurice et de ses enfants mineurs, ce dernier, par l’acte du 24 juin 1817, la vend à Monsieur Alexandre Louis Pierre Charmolue.

 

« Suivant contrat passé devant maître Barbé et son collègue, notaires à Compiègne, le vingt quatre juin mil huit cent dix sept, Monsieur de Saint Maurice, père, comme se portant fort avec obligation de les faire ratifier, de ses trois enfants mineurs sus-nommés, (Marie Anne Caroline Esmangard de Saint Maurice, Louis François de Salle Esmangard de Saint Maurice, Angadresme Pauline Esmangard de Saint Maurice) à vendre à Monsieur Alexandre Louis Pierre Charmolue, notaire, demeurant à Compiègne, la propriété dont s’agit moyennant la somme de dix mille francs dont ledit contrat contient quittance ».

 

Il est à noter que ledit Charmolue avait affermé une partie des jardins ainsi que le logement du jardinier à Charlemagne Thibaut, à l’époque meunier, et à sa femme Marie félicité Jolie (page 4) par acte passé devant maître Crété, le 13 octobre 1817.

 

Monsieur Charmolue décède le 13 avril 1822 à Compiègne, et par le partage des biens de sa succession, passée devant Maître Crété, notaire à Compiègne, le 17 juin 1822, la propriété fait partie du second lot des biens entrés en partage, échu à Mademoiselle Eugénie Charmolue, fille et héritière pour partie des biens dudit sieur Charmolue.

 

Celle-ci vend la propriété à monsieur Joseph Gaspard Huet, négociant, et madame Marie Jeanne Victoire Monard, son épouse.

 

« Suivant contrat passé devant maître Crété le vingt deux mai mil huit cent vingt trois, Mademoiselle Charmolue a vendu la propriété dont s’agit à Monsieur Joseph Gaspard Huet, négociant, et Dame Marie Jeanne Victoire Monard, sa femme, demeurant à Paris, rue Sainte Anne, numéro quarante huit, moyennant dix mille cinq cent francs de prix principal dont cinq cents francs ont été payé comptant ».

 

Quant aux 10 000 francs restant, ils seront payés le 23 mai 1824. Il est amusant de lire dans l’acte de vente (page 6) que : « Ladite somme de dix mille francs restant due et les intérêts qu’elle produira seront payés en bonne espèces métalliques aux titre poids cours et valeur actuels et non autrement de convention très expresse et à peine de résiliation de la présente vente ».

 

Le bail consenti à Charlemagne Thibaut court toujours au moment de cette vente et ledit Huet est tenu de « l’entretenir pour le temps qu’il en reste à courir ».

 

Copie de l’acte de vente du 22 mai 1823

Vente de l'ancien couvent (suite)
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à suivre

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