Baux de l’étang de Saint-Jean

 

Au sein de l’abbaye, comme le vin et les céréales, le poisson était un élément de base de l’alimentation des religieuses. Comme elles ne consomment que peu de viande,  il en sera de même pour les religieux qui leur succéderont, et qu’il y a dans le calendrier catholique 146 jours d’abstinence par an, il était primordial pour la communauté de posséder un lieu de pêche. Celle-ci est donc étroitement liée à la possession des eaux.

 

Alimentés par des sources des rus et rivières, souvent creusés par l’homme, étangs et viviers pullulent près des châteaux, des monastères et en forêt. L’étang de St Jean n’échappe pas à cette règle. Creusé depuis des temps reculés, nous n’en connaissons pas l’origine exacte.

 

Il y avait un autre étang de moindre importance appelé « Étang Puiseux » qui se déversait dans l’étang de St Jean. Il se situait entre le « Parquet de la Landeblin » et le village au bord de la route des Prés de St Jean.

Baux de l'étang de Saint-Jean

Avant l’année 1729, aucun bail concernant la location de l’étang de Saint-Jean ne figure dans les archives. Le preneur à qui ce bail est consenti, Jean Censier, est bien locataire des religieux, mais pour une simple maison avec étable et toit à porcs, mais nous ne pouvons en situer l’emplacement exact. Ce qui est sûr c’est qu’il n’est pas question de l’étang dans ce bail.

 

Cependant le bail signé le 22 février 1729 par Alexis Tardieu, prêtre religieux prieur de l’abbaye fait état de l’expiration d’un bail précédant, mais sans donner de précisions quant à sa date ni du nom du preneur.

 

De 1729 à 1782 sept baux concernant cet étang sont enregistrés, avant sa vente en 1791 au titre de bien national.

à suivre …

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