Les baux du moulin

 

Ainsi jusqu’en 1748 et au delà retrouvons-nous des actes sur lesquels Jean CAILLEUX figure comme le meunier de Saint-Jean-aux-Bois.

 

Le bail de 1848 à Jean CAILLEUX est signé le 15 janvier, pour une durée de neuf années, avec expiration dudit bail au jour de Noël 1756, chez maître DESJARDINS notaire à Pierrefonds, en présence de deux témoins : Marc François PLOMION, assesseur des fermier du roi et de Jean  et Jean de la FONTAINE tailleur d’habits demeurant tous deux en ce lieu.

 

C’est prieur Charles Claude ROGIER qui le signe au nom du prieuré.

 

Il est fait « aux conditions et charges outre moyennant la somme de deux cent quarante livres en argent, deux paires de chapons, deux paires de poulets bons gros et gras vifs en plumes deux dindons de même vingt livres de beurre et deux gâteaux de loyer et redevances »

Les baux du moulin

Peu de changement par rapport au bail de 1720. Toutefois aux niveaux des charges que devront assurer les preneurs s’ajoutent les suivantes : « Seront aussi tenus lesdits preneurs comme ils s’y obligent solidairement comme dessus de moudre les grains nécessaires à la nourriture des religieux et domestiques sans prendre mouture lequel droit de mouture a été estimé par les parties à vingt livres par an, Seront pareillement tenus les preneurs d’employer chacun an à leurs dépens six journées d’une charrette attelée de trois chevaux qu’ils nourriront pareillement à leurs dépens pour faire ce qui leur sera ordonné pour ladite abbaye, et celui ou ceux qui conduiront ladite voiture seront nourris par les sieurs religieux Et de conduire par chacun an dans le jardin de l’abbaye deux fortes voitures de fumier attelées à trois chevaux lesquelles journées et voitures de fumier ont été estimées à dix livres ».

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