Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

Le bail de 1749, passé le 20 mars est consenti à François Darchin et à son fils François « garçon âgé de vingt-deux ans ou environ », le père s’engageant à faire ratifier ce bail par son fils à l’âge de sa majorité. (30 ans pour les garçons à ce moment)

 

Entre temps Marie Anne Fillion était décédée le 2 octobre 1747, ce qui explique son absence à la signature de ce bail.

 

Ce sont « en personne Messires Jacques Charles CABEUR prieur Jacques KINAP et Pierre LALLEMAND tous prêtres chanoines réguliers de l’ordre de St Augustins  de la congrégation dite de France de la loge royale de St Louis de Royalieu tranférée en l’abbaye de Saint Jean aux Bois » qui signent ce bail. Ces trois religieux composent apparemment la totalité de la communauté, ce qui correspondrait au nombre de chanoines, si l’on se réfère aux écrits concernant cette période, qui font état de cet effectif présent dans l’abbaye.

Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

Ce bail est passé en l’étude de maître Desjardins, notaire à Pierrefonds. Il s’étend de 1752 à 1761. Il est le dernier figurant dans les archives, probablement aussi le dernier signé par les religieux. En effet la communauté disparaît en 1763, et les seuls baux qui seront signés par le curé Bonvalot, resté sur place pour assurer la gestion des biens de l’abbaye, semble être des baux individuels aux habitants, la présence d’un fermier n’étant plus indispensable alors.

 

Les biens loués sont identiques à ceux des précédents baux. Les charges et conditions sont sensiblement modifiées en ce sens que la somme en argent est réduite à 180 livres.

 

Un point attire l’attention dans la rédaction du bail. Alors que le bail de 1742 comportait la clause concernant « l’entretien du pont de planches », cette dernière précision disparaît en 1749 pour ne devenir « qu’entretenir le pont des menues réparations ». Doit-on en conclure que le pont de planches a disparu pour être remplacé par un pont de pierre, celui que nous connaissons ? C’est une possibilité envisageable, bien que rien ne permette par ailleurs de l’affirmer.

Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

(Archives départementales 2 E 58/77)

à suivre…

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