Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

 

Le bail suivant, signé le 8 février 1699, est identique quant aux biens et terres loués précédemment. A la signature de ce bail : « Furent présent vénérable et discrète personne Pierre RACOIS prêtre chanoine régulier prieur claustral du prieuré de St Jean aux Bois ordre de St Bénédictin E. R. S. Augustin DELALANDE procureur du dit prieuré, lesquels ont bailler à loyer et prix d’argent du jour de St Martin d’hiver de l’année prochaine que l’on comptera mil sept cent que doit finir le bail fait de la ferme et terres ci-après déclaré par les précédents prieurs et procureur du dit prieuré aux ci-après nommés … Jean PERDU laboureur demeurant en la ferme ci-après déclaré à ce présent preneur au dit titre tant pour lui que pour Anne Gilles sa femme. »

 

Il est passé devant Maître Maussavoir notaire à Compiègne1.

Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

Quelques réserves sont ajoutées en ce qui concerne l’usage de certaines parties des bâtiments en particulier celles-ci : « Les sieurs bailleurs se réservant le petit bâtiment qui est au-dessus de la porte de la dite ferme et maison de la basse-cour pour en jouir comme ils aimeront » et les preneurs « laisseront le passage de la porte à la basse-cour libre aux dits sieurs religieux tant de jour que de nuit pour eux et leurs domestiques. »

 

Il est précisé dans les clauses du bail que « Se réserve lesdits sieurs bailleurs la liberté de leur blanchissage si mieux n’aiment lesdits preneurs et faire comme il est de coutume pour la somme de trente six livres De voiturer encore le bois de chauffage des dits sieurs religieux moyennant la somme de seize livres qui lui seront par eux payé en diminution sur le prix ci-après déclaré aussi lesdites trente six livres de blanchissage et d’employer dix huit journées et aussi sa charrette et chevaux par chacune des neuf années quand bon semblera aux dits sieurs religieux pour charrier les vins et autres choses à la charge pour eux de nourrir seulement le dit preneur qui sera encore tenu de voiturer à ses dépens tous les matériaux et autres choses qu’il conviendra pour les réparations et réfection desdites maisons et lieux. »

 

Le bail est fait « moyennant la somme de cent quatre vingt livres d’argent, six poulets et un cochon de lait vif le tout de loyer que le dit preneur a promis promet s’oblige de payer … par chacun an au jour de Saint Jean Baptiste et Noël ».

Les baux de Saint-Jean-aux-Bois

1 Archives départementales 2EP 47/8

à suivre…

Retour en haut