Les maires de Saint-Jean-aux-Bois

Leduc Alexandre, maire

 

C’est son fils, Alexandre Georges qui est nommé maire. Il prête serment le 29 juin 1813 en ces termes : « Je jure obéissance aux constitutions de l’empire et fidélité à l’empereur ».

 

Lors de la première restauration (avant le retour de Napoléon de l’île d’Elbe le 1er mars 1815), Louis XVIII ne touche pas à l’institution municipale napoléonienne, les préfets s’empressant seulement  de désigner des maires royalistes. A Saint-Jean pas de changement.

 

Avec le retour de l’Empire (les cent jours), un décret du 20 avril 1815 ressuscite pour les communes de moins de 5000 habitants, l’élection au suffrage censitaire des maires et des conseillers.

 

Le 30 avril 1815 un décret impérial ordonne le renouvellement des autorités municipales. Les élections ont lieu au mois de mai, mais les maires ainsi élus, n’auront que quelques jours de pouvoir puisque le mois suivant voit la défaite de Waterloo, l’exil de Napoléon à Sainte-Hélène et le retour de Louis XVIII.

 

Dans son message adressé à la chambre des représentants dans la séance du 22 juin 1815, Napoléon déclare : « Ma vie politique est terminée… Je proclame mon fils empereur des Français, sous le titre de Napoléon II ».

 

C’est le début de la seconde restauration. Les maires écartés en mai sont rétablis dans leur fonction, en vertu de l’ordonnance royale du 7 juillet 1815. Le 10 juillet 1815 un arrêté préfectoral précise que les maires et adjoints en place le 1er mars dernier, reprendront à l’instant leurs fonctions. Leur renouvellement est fixé à l’année 1816.

 

Le vent de l’histoire passe sans dommages au dessus de Saint-Jean. Avec les élections du 15 mai 1815, Alexandre Georges Leduc est élu maire par l’assemblée primaire de la commune de St Jean aux Bois, et par l’arrêté du 10 juillet 1815, il conserve son poste.

 

Il sera de nouveau nommé « pour remplir les fonctions administratives de la commune » par arrêté préfectoral conformément à l’ordonnance royale du 13 janvier 1816.

 

Signalons une circulaire préfectorale en date du 3 décembre 1816, par laquelle il est demandé à chaque « fonctionnaire » de fournir un certain nombre de renseignements concernant leur état civil, mais aussi au paragraphe 8 « A combien peut s’élever leur fortune, évaluée en revenu ». La question n’est donc pas nouvelle.

 

Rappelons que dans toute cette période, les maires, adjoints et conseillers municipaux étaient considérés comme des fonctionnaires non rétribués.

 

À cette époque pour être nommé aux fonctions de maire, d’adjoint, ou de membre du Conseil municipal, il faut être né Français ou naturalisé, être âgé de 25 ans accomplis et domicilié de fait dans la commune au moins depuis un an. Il faut jouir des droits civils, être inscrit sur le rôle des contributions directes. Enfin il est nécessaire de se recommander de l’estime publique et à la confiance du gouvernement par une vie irréprochable et par son attachement au Roi et à son pays.

 

Le maire entre seul de droit au Conseil municipal et le préside. La présence habituelle de l’adjoint aux conseils municipaux est en opposition aux dispositions du décret du 4 juin 1806. Seule sa présence est requise en cas d’absence, de maladie ou d’empêchement du maire. C’est alors lui qui est appelé à remplir les fonctions de maire.

à suivre…

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