Article 18-03-2015

Leduc Alexandre Georges, maire

 

Suite à ces élections le préfet, par arrêté en date du 2 octobre 1831, nomme maire de la commune de Saint-Jean-aux-Bois, Alexandre Georges Leduc propriétaire, et comme adjoint, Jacques François Leroy, meunier.

Il est a remarquer que parmi les sept bûcherons ou ouvrier vivant de l’exploitation forestière, aucun n’est choisi pour au moins assurer l’un des deux postes. Ceux-ci sont réservés aux deux plus riches citoyens de la commune.

 

Le 30 octobre est dressé le procès-verbal constatant l’installation du corps municipal.

Cinq conseillers refusent de prêter serment et un ne se présente pas sur 10. C’est là qu’apparaît la première fronde de Solitaires contre le pouvoir central. Tous sont des ouvriers forestiers, un est sabotier.

 

On ignore si une telle « rébellion » créa un effet surprise venant d’un village somme toute insignifiant, et si l’affaire dépassa le cadre de la préfecture, toujours est-il que le préfet, le 29 mars 1832 arrête que :

Le scrutin se déroule donc à la date prévue. Non seulement les mêmes sont réélus, mais avec un nombre de voix supérieur à celui obtenu le 18 septembre précédent. Ce qui tendrait à prouver qu’ils n’avaient pas été déjugés et qu’ils représentaient un sentiment partagé par beaucoup.

Devant ce résultat, le 12 mai, le Préfet autorise le maire à rassembler le Conseil municipal pour sa mise en place.

 

Ce qui se fera le 20 mai suivant :

Cette fois, en dehors de Boivinet qui persiste dans son refus, les autres conseillers prêtent le serment de fidélité au roi, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume.

 

Nicolas Boivinet rentrera rapidement dans le rang et occupera des fonctions de répartiteur des impôts, de membre de la commission électorale et délégué pour assister à l’assemblée cantonale chargée de la recherche d’une meilleure base de sous répartition de l’impôt foncier.

 

à suivre…

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