La plaine de La Brévière

Aussi loin que les archives municipales nous permettent de remonter dans le temps, nous trouvons dans celles-ci des documents qui prouvent que les bois situés sur le territoire de la commune ont été exploités afin de procurer des recettes propres à combler une partie des dépenses, ou à engager des travaux importants, comme on le voit en 1872 lorsque la vente de peupliers sert à la réfection du plafond de l’école communale qui menace de s’effondrer.

 

Bien que tous les espaces de la commune où il était possible d’assurer une coupe de bois ne furent pas négligés, la plaine de La Brévière apparaît comme le lieu privilégié de plantation et d’exploitation forestière.

 

Évidemment compte tenu de la surface réduite de cet emplacement, ces coupes ne pouvaient se faire qu’espacées les unes des autres, mais suffisamment régulières compte tenu de la gestion qui en était faite grâce à des plantation régulières.

 

Les ventes pouvaient être, comme cela sera détaillé, des ventes d’arbres sur pied, de chablis ou simplement le résultat d’élagage. Les habitations étant essentiellement chauffées par le bois, les ventes de celui-ci n’était pas laissé de côté.

 

Les premières archives concernant une vente de bois communaux remontent à 1801. Il s’agit d’un état des bois vendus, avec le nom des acheteurs, le détail des bois vendus et le produit de la vente.

 

La plaine de La Brévière

La deuxième vente remonte à 1833. Les bois à exploiter, quels qu’ils soient, devaient être mis en adjudication avec un cahier des charges établis qui fixait les conditions dans lesquelles les exploitations devaient se faire. Toutes ces règles devaient recevoir les approbations préfectorales pour de réaliser.

 

La plaine de La Brévière
La plaine de La Brévière

L’année suivante ce sont trois chênes qui sont vendus. Un programme d’abattage et de repeuplement est lancé.

La plaine de La Brévière
La plaine de La Brévière
La plaine de La Brévière
La plaine de La Brévière

à suivre…

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