Le ramassage des ordures ménagères (3)

Le trou à ordures du chemin du Ru donnera lieu à récriminations de la part des habitants, ceux-ci le trouvant trop près des habitations et provoquant, notamment l’été, des odeurs malodorantes gênantes. Le débat concernant ce dépôt se prolongera durant plusieurs conseils, pour en définitif ne pas trouver de solution satisfaisante, certains conseillers jugeant la réclamation des riverains fondée et d’autres affirmant l’inverse.

 

12Les demandes de renouvellement de ces concessions seront régulièrement faites par le maire auprès de l’administration, jusqu’à ce conseil du 14 mai 1963 qui est informé que l’administration envisage la suppres-sion de ces trous à ordures qui seront remplacés par un dépôt unique.

 

Par une délibération en date du 20 septembre 1963 le conseil cons-tatant la fin des con-cessions des anciens dépôts à ordures à la date du 31 décembre 1962, demande la concession d’un nouveau dépôt dans la parcelle 12 de la 7ème série. DéchargeDans le quadrillarère formé par les routes du Capitaine, du pont de Palesne, du chemin qui mène au gros chêne et la route tournante des Prés de Saint-Jean. On peut encore de nos jours en voir des traces en milieu de parcelle.

 

Ces nouvelles dispositions créaient l’obligation d’envisager ce qui ne s’était encore jamais pratiqué à Saint-Jean : le ramassage des ordures ménagères et de trouver les moyens d’en assurer le financement notamment par la création d’une taxe.

 

Les discussions vont bon train jusqu’au 25 juin 1963 ou le conseil accepte définitivement le principe du ramassage des ordures ménagères.

 

Des essais préliminaires ont lieu afin de déterminer dans qu’elles conditions cette opération peut-être menée à bien.

 

A cet effet une petite entreprise de ramassage des ordures ménagères est officiellement créée et le conseil municipal du 25 février 1964 décide qu’à compter du 1er mars 1964 la direction de cette entreprise sera confiée à Madame Levert qui en devient en quelque sorte le P.D.G. Ce même conseil décide que cette entreprise effectuera un service, chaque vendredi dès 8h30. Un arrêté municipal précisera les modalités de ce service.

 

L’unique employé de cette entreprise, Monsieur Levert, assurera ces premiers ramassages à l’aide d’un chariot tracté par son cheval.

 

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Ce nouveau service coûtera pour 1964 : 2000 francs (de nos jours nous dirions 305€, à actualiser évidemment), soit 40 francs par semaine.

 

Le conseil du 28 avril 1964 décide de confier à une entreprise les travaux de nivellement des anciens trous à ordures.

 

Celui du 27 juillet 1964 décide d’entourer d’une clôture le nouveau trou à ordures.


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