Projet d’adduction d’eau de la commune (3)

C’est peu après la guerre de 1939-1945 que se pose la question de l’adduction et de la distribution de l’eau potable dans la commune. Le 17 janvier 1948 le sujet est abordé par le Conseil municipal. C’est à la suite d’une circulaire préfectorale que le Conseil décide de demander au génie rural d’examiner cette possibilité sur la commune, et par la même occasion lui demande d’établir un devis estimatif du coût des travaux.

 

P1010023Le 27 mars suivant, une réponse positive du génie rural ayant été adressée au maire, le Conseil se penche de nouveau sur le problème. Constatant que la quantité d’eau du puits est insuffisante et qu’un assèchement de celui-ci est parfois constaté certains étés, le Conseil « décide le principe de réaliser l’alimentation en eau potable de la commune.

Il sollicite le concours du génie rural à cet effet et notamment l’étude d’un programme sommaire des travaux et une évaluation des dépenses et se réserve de prendre toute décision d’après ces études ».

 

C’est le 23 septembre 1949, que ce rapport est remis au maire.

 

Le 2 décembre 1949, le Sous-Préfet accompagné de l’ingénieur du génie rural, se déplace à St Jean afin d’examiner le projet d’adduction d’eau sur la commune.

 

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Le 1er avril 1950, un Conseil extraordinaire se tient en présence d’habitants de la commune. Les questions techniques, pratiques et financières sont débattues et le Conseil décide de faire entreprendre les travaux d’adduction d’eau par utilisation de la source Michaut avec station de pompage à la source.

 

P1040768.jpgPour Malassise, il est demandé que le projet soit étudié conjointement à celui de St Jean.

 

Pour La Brévière, il est suggéré que l’adduction soit faite à partir du réseau privé existant, après entente avec le propriétaire du château M. Aschberg.

 

Le 11 juillet 1950, le conseil est informé des essais de débit de la source Michaut qui donnent une moyenne 50 litres à la minute, bien supérieure aux prévisions.

 

Le 11 août suivant, il est décidé du choix d’un technicien pour l’étude définitive, le projet ayant été dressé par le génie rural et agréé par le ministère. Cependant, lors de la séance du 27 décembre 1951, le maire informe le Conseil que les différents projets n’ont pas encore reçu d’approbation.

 

Le 24 mars 1952 un nouveau Conseil se tient avec la population et en présence de l’ingénieur. De nombreux habitants ne comprennent pas que des frais de branchement leur soient demandés.

 

Le 26 avril  suivant, le Conseil à la majorité absolue se déclare pour le commencement des travaux d’adduction d’eau potable à Saint Jean aux Bois, Malassise et La Brévière.

 

P1010025Le 11 novembre 1952, le Conseil décide de demander l’autorisation de contracter un emprunt destiné à verser un acompte sur les travaux de captage à la source en voie de finition.

 

Le 23 décembre 1953 le Conseil demande au génie rural et aux organismes compétents d’agir pour que le dossier d’adduction à propre-ment parlé « soit examiné dans les moindres délais ».

 

Le 20 mars 1954, nouvelle discussion sur les propositions de l’ingénieur du génie rural.

Celui-ci propose deux programmes :

L’un, dit « spécial » sans subvention en capital du ministère de l’agriculture, qui permettrait de démarrer les travaux avant la fin de l’année, l’autre, dit « normal » avec subvention, mais dont les travaux débuteraient ultérieurement.

Le Conseil adopte le programme dit « normal ».


Quelques puits du village.

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