Le 16 juillet 1922, constatant que ce lavoir rend des services incontestables, le conseil décide de demander le renouvellement de ladite concession pour une période de neuf années, celle-ci arrivant à expiration le 1er janvier 1923. L’indemnité annuelle est de un franc aux conditions fixées par l’arrêté préfectoral du 28 novembre 1912.
Début 1926, la berge de la rive gauche du lavoir s’étant effondrée, le Conseil municipal du 26 août note qu’elle a été rapidement remise en état. Pour éviter les courants d’air signalés par les usagères, il est décidé que le côté du lavoir situé en aval sera fermé par une cloison en tôles galvanisées.
Le conseil municipal du 19 février 1928 constate que l’état du lavoir de Malassise est de plus en plus précaire et que des travaux de consolidation sont nécessaires. La situation est la même que celle du lavoir de La Brévière et les travaux à exécuter sont du même ordre. Afin de réduire les frais de cette consolidation en se procurant sur place les pierres nécessaires, le conseil est d’avis de demander aux propriétaires du four en ruine qui se trouve à Malassise, de céder à la commune ledit four qui serait démoli et dont les matériaux de démolition seraient employés à la restauration du lavoir.
Le hasard faisant quelquefois bien les choses, le conseil, dans sa séance du 18 mars 1928 est informé que le vieux four devant fournir les pierres nécessaires à la consolidation du lavoir s’est effondré ces jours derniers. Il y a donc intérêt pour les propriétaires de se débarrasser de ces matériaux gênants. Le terrain sur lequel est bâti le four appartient à M. Lorgues-Contant ; l’immeuble est la propriété de Mme Lorgues susnommée et de M.Mme Rollet Octave et Tourneur-Fontaine Paul. Ce dernier a déjà donné son adhésion au projet de démolition et d’utilisation des matériaux par la commune. Il sera fait diligence pour obtenir l’adhésion des deux autres propriétaires. Ce qui sera fait. Et le conseil du 18 août 1929 note que les travaux de réparation au lavoir de Malassise sont terminés.
Ils auront coûtés un peu plus de 600 francs à la commune.
En 1937, le chemin qui conduit au lavoir est aménagé par le garde champêtre, afin que les usagers puissent l’utiliser sans crainte de tomber.
Encore utilisé, le conseil du 2 octobre 1962, demande le renouvellement de la concession. Mais comme pour les autres lavoirs sont utilisation sera alors de courte durée.
Est-ce par nostalgie ou par soucis de préserver un « monument historique », que ce lavoir existe toujours. Mais, à part les quelques promeneurs qui empreintent la route de Malassise et qui peuvent le voir à la hauteur du ponceau qui franchit le ru des Planchettes, peu de personnes lui rendent visite de nos jours.