Le lavoir de Malassise (1)

Construction d’un lavoir

 

C’est lors du conseil municipal du 9 novembre 1907, que Monsieur Alexandre Contant propose d’établir le lavoir de Malassise sur un terrain appartenant à l’administration forestière. Cet emplacement, traversé par le ru des Planchettes, paraît celui qui convient le mieux pour cette construction et les frais d’aménagement en seraient moins élevés.


Malassise-en-1940.jpgAprès discussion, le conseil municipal se range à l’avis de M. Contant et décide d’adresser une deman-de à l’administration forestière la priant de l’autoriser à construire un lavoir sur l’empla-cement indiqué.


Le maire entame alors les pourparlers avec l’administration fores-tière afin d’obtenir un accord de celle-ci pour l’obtention d’un empla-cement donnant sur le ruisseau et près du hameau.


Le 14 décembre 1907, le Préfet approuve le principe de cette concession et le 28 décembre suivant, le Sous-Préfet assisté de M. Peiffer, inspecteur des Eaux et Forêts et Hochedez, receveur des domaines – tous deux délégués par leur administration respective – signent avec M. de Royer, maire de St Jean, la convention relative à cette concession.

 

Il s’agit d’un terrain d’une superficie de 25 centiares situé à Malassise, parcelle 17, série VII de la forêt domaniale et traversée par le ru des Petites Planchettes.

 

Cette concession, qui précise la nature de la construction qui sera faite à cet emplacement, est établie sous réserve de certaines conditions réciproques acceptées par les 2 parties.

 

Le  9 février 1908, le Conseil municipal accepte les conditions du contrat signé par le maire et décide d’entreprendre la construction dudit lavoir le plus tôt possible.

 

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Les élections étant proches les travaux ne seront pas entrepris et le nouveau Conseil, dans sa séance du 9 août 1908 maintient le principe de construire un lavoir à Malassise. Il charge la commission des fossés d’examiner l’état des lieux et de régler les questions de détails.

 

Le 20 septembre 1908, le maire rappelle au Conseil qu’il a été prévu au budget supplémentaire de 1908 un crédit de 300 fr. pour la construction de ce lavoir et “que ce travail étant d’une urgence incontestable, le Conseil décide la création du lavoir et demande d’en poursuivre rapidement l’exécution“.

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