Ah! ces jeunes…

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Samedi prochain, concert organisé par l’association

“Des Orgues pour Saint-Jean”


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Et la semaine suivante


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Comme disait Papy : « De mon temps on n’aurait pas … »

 

*** 2 février 1840. Arrêté de police sur les cabarets.

 

L’an mil huit cent quarante, le deux février ; nous maire de la commune de St Jean aux Bois, canton de Compiègne (Oise), ayant eu avis que des jeunes gens restaient fort tard dans les cabarets, et que souvent, en s’en retournant chez eux, ils troublaient le repos public par des tapages nocturnes ; et reconnaissant la nécessité de réprimer de pareils abus, afin de mettre un terme aux désordres qui pourraient en résulter à l’avenir, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés par la loi municipale du 22 juillet 1937, notamment l’article 11 de ladite loi, arrêtons ce qui suit :

           

Art. 1er. A partir de la publication du présent arrêté, il est défendu à tous individus de rester dans les cabarets et autres lieux de rassemblement après neuf heures du soir, du 1er novembre au 1er avril, et après dix heures du soir du premier avril au premier novembre inclusivement. Il est également défendu aux joueurs de violon, de jouer après les mêmes heures.

           

Art. 2. Procès-verbal sera dressé contre tous ceux qui seront trouvés dans les lieux ci-dessus désignés après les heures déterminées, et seront tenus de se retirer de suite. Le procès-verbal de contravention au présent arrêté sera transmis aux juges compétents, sans préjudices des poursuites qui pourraient être faites contre les débitants qui garderaient quelqu’un chez eux après les heures précitées.

             

Art. 3. Sont exceptés du présent arrêté les voyageurs étrangers qui se trouveraient dans le besoin de coucher, sans pourtant dépasser eux-mêmes les heures susdites par aucun dérèglement“.

             

Fait et arrêté par nous maire de la commune de St Jean aux Bois, les jours, mois et an que dessus, pour être adressé à monsieur le Préfet, afin d’obtenir son approbation.

                                                                                  Signé : LEDUC, maire.

 

           

 Dans la marge : Reçu par M. les Sous Préfet et enregistré par lui, le 21 février 1840 suivant son récipicé du jour où il a été enregistré sous le n° 138. Autorisation de publier et afficher cet arrêté dans la forme de la lettre de monsieur le Préfet du 26 février 1840.

 

 

*

 

Du 10 juin 1857, le garde de Sainte-Périne Vallerant au maire de Saint-Jean-aux-Bois.

 

10-10-juin-1857-Garde-Ste-Pe-rine-1.jpgJ’ai l’honneur de vous informer que dimanche dernier, j’ai eu lieu de me plaindre de la conduite scandaleuse de plusieurs garçons d’un âge adulte de votre commune, qui sont venus se baigner à l’étang de Sainte-Périne, dans un état complet de nudité, ils se sont déshabillés proche de la chaussée de cet étang en présence de ma femme qui était en train d’y laver du linge.

 

Indépendamment de leur position contraire à la pudeur, ils se sont permis de tenir des propos indécents qui ont été entendus par elle, qui fut contrainte de me faire venir, pour faire cesser leur coupable attitude.

 

Je vous prie, Monsieur le Maire, d’avoir la bonté d’user de votre autorité, pour prévenir les habitants de votre commune, que si pareille chose se renouvelait je me verrai contraint d’adresser une plainte devant l’autorité compétente“.

 

 

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