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“Des orgues pour Saint-Jean-aux-Bois”


vous propose le dimanche 17 mars 2013 à 18 h.

 

Affiche-Stabat-Mater-17-mars-2013.jpg

 

Stabat Mater, de Giovanni Battista Pergolesi, pour soprano et alto soli (à l’origine pour castrats), composé peu de temps avant la mort du compositeur (17 mars 1736). Il comporte : 1. « Stabat mater » (duo), 2. « Cujus animam » (aria, sop.), 3. « O quam tristis » (duo), 4. « Quae moerebat » (aria, alto), 5. « Quis est homo » (duo), 6. « Vidit suum dulcem natum » (aria, sop.) 7. « Eja mater » (aria, alto), 8. « Fac ut ardeat » (duo), 9. « Sancta mater » (duo), 10. « Fac ut portem » (aria, alto), 11. « Inflammatus et accensus » (duo), 12. « Quando corpus morietur » (duo), 13 « Amen » (duo).


P1060105-copie.jpgSéquence composée au treizième siècle Stabat mater est attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Nous ne citerons pas les nombreux compositeurs ayant composé une telle œuvre, toutefois parmi les plus célèbres nous retiendrons Joseph Haydn, Franz Schubert, Gioachino Rossini, Antonin Dvorak, Francis Poulenc.


P1000133-copie.jpgSi le « Stabat mater » de Pergolèse est bien authentique, contrairement à la multitude d’œuvres apocryphes qui lui furent attribuées après sa mort, on connaît bien peu de chose sur sa genèse. Cette œuvre poignante d’un compositeur disparu tragiquement à 26 ans donna lieu à une légende comparable à celle du Requiem de Mozart, et pour les mêmes raisons. La tradition voudrait que Pergolèse l’ait achevée sur son lit de mort. La réalité semble être quelque peu différente. L’examen du manuscrit autographe a permis de déceler plusieurs étapes successives de composition.


Marzio IV, duc de Maddaloni, protecteur du musicien pendant les deux dernières années de sa vie, aurait commandé l’œuvre pour l’Arciconfraternità dei Cavalieri della Vergine dei Dolori à Naples. La célébrité du « Stabat mater », contribua autant que la querelle des Bouffons à la gloire posthume de Pergolèse. Cette œuvre fascinante et mythique suscita l’admiration des compositeurs autant que leurs critiques.


P1000128-copie.jpgCertains la parodièrent, comme J.S. Bach dans le motet « Tilge, Höchster, meine Sünde » (1746), d’autres ne purent s’empêcher de corriger des « défauts » trop flagrants. C’est ainsi que l’abbé Vogler révisa la prosodie — jugée défectueuse — de certains passages, ou que Hitler ajouta des flûtes et des hautbois à l’ensemble instrumental original pour en étoffer la sonorité et la mettre au goût du jour1.


L’interprétation que nous aurons le plaisir d’entendre dimanche prochain sera exécutée par l’Orchestre COL’LEGNO, sous la direction d’Alain REMY, formation que nous connaissons bien à présent, avec Isabelle REMY, au violon.


Nous aurons la joie d’entendre et d’apprécier de nouveau Emmanuelle LEFRANC, soprano, et Hélène STAUB, mezzo-soprano, cette dernière que nous connaissons bien comme habitante de notre village.


1 Sources : personnelles et « Dictionnaire des œuvres de l’art vocal » de Marc Honegger et Paul Prevost.

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