Les lavoirs de Saint-Jean (4)

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L’aménagement du lavoir dans son état actuel

 

Les travaux d’aménagement commencèrent dans le courant du mois de juillet 1987. Il s’agissait en premier lieu de démolir le mur de parpaings le long du chemin du Parquet, qui avait lui-même remplacé le mur de planches, tel que nous le voyons sur la photo ci-dessous qui date de 1943.

 

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Le toit à une pente, tel que nous le voyons sur les plans précédents fut remplacé par un toit à deux pentes. La charpente, modifiée, fut renforcée pour accueillir des petites tuiles plates.

 

Le bassin fut curé et dévaser.

 

Au mois de septembre suivant les travaux étaient terminés et le bulletin municipal du 2 octobre 1987 annonçait qu’il ne restait plus qu’à en fleurir les abords et à prévoir son éclairage. Ce qui fut fait en milieu de l’année suivante.

 

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Depuis, les habitants du village peuvent ainsi l’admirer. Les nombreux touristes ne manquent jamais de faire le détour pour lui rendre visite. Bien que nous n’entendions plus depuis longtemps, les coups de battoir et les bavardages des lavandières de Saint-Jean, il reste un symbole de la vie du village.

 

Dans son poème dédié à notre village, Paul Fort, au début du siècle dernier n’écrivait-il pas : “Saint-Jean-aux-Bois … est un bourg embrassé de fossés où passe le ru chanteur qu’animent les battoirs, en cadence levés, baissés dans l’air sonore par des bras vertueux et nus qu’il fait bon voir. Le rire des laveuses au chant du ru s’accorde. Les géraniums, les marguerites, les boutons d’or, en leur éclat frileux nuancé par le vent, le disputent dans l’herbe aux linges tendus aux cordes, — aux jaunes, aux blancs, aux rouges mouchoirs, aux bas mouvants.

Chantez, laveuses, claquez, mouchoirs ! Vous ne troublerez pas, c’est moi qui vous le dis, le somme dix fois séculaire du pont-levis, au seuil de ce village où l’école bourdonne, où l’herbe pousse, où l’heure sonne, où la poule glousse et fait ombre à la fourmi, vous ne troublerez pas le rêve du pont-levis : sa porte crénelée en sommeillant s’appuie aux bourrelets de fer de deux tours effilées, portant chapeau pointu et couleur de vieux puits“.

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