La garde nationale (2)

De-lib-12-mai-1793.jpgLe 12 mai 1793 : « s’est présenté en la maison commune de St Jean aux Bois les citoyens actifs de la municipalité dudit St Jean inscrits au rôle de la garde nationale, étant réunis au lieu des séances ordinaires pour élire leurs officiers,

Ont été élus, pour leur capitaine le citoyen François Louis Aubé, Garde général de conservation forestière, ensuite le citoyen François Denis Mismaca été nommé lieutenant à cette nomination, ensuite le citoyen François Deschamps a été nommé premier sous lieutenant, ensuite on a nommé pour le second sous lieutenant Pierre Deschamps, ensuite on a nommé pour premier sergent François Toussaint, et pour le second sergent a été nommé le citoyen Adrien Mariage pour second sergent. Ensuite ont été élus pour caporaux, le citoyen Charles Harlaux, les sieurs Jean Michel Tourneur, Jean Marie Chuette, François Magniant ».

 

François Louis Aubé sera nommé commandant du bataillon du canton de Pierrefonds.


Le 21 juillet 1793 : « le conseil général de la commune de St Jean aux Bois après avoir pris connaissance des fusils qui existent dans ladite commune. Conjointement avec le citoyen François Louis AUBÉ, commandant du bataillon du canton de Pierrefonds avons reconnu qu’il existait dans ladite commune de St Jean, quarante-un fusils, qui à l’exception de trois ou quatre, nous avons jugé hors d’état de servir sans danger, En outre que les propriétaires desdits fusils en mauvais état, sont hors d’état de pouvoir les faire réparer ».

 

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Le 13 messidor An III (1er juillet 1795), le maire reçoit la circulaire suivante :


« Citoyen, en vertu de l’article 25 de la loi relative à la réorganisation des Gardes nationales et que vous recevrez ce jourd’hui, je vous requiers de rassembler tous les citoyens valides de votre commune, depuis l’âge de 16 ans jusqu’à celui de 60, et de nommer de suite, un de vos membres qui présidera l’assemblée, que vous aurez soin de faire tenir ce décadi prochain, conformément à la susdite loi. Vous me ferez passer, d’ici à la fin du présent mois, les états résultants de cette opération, attendu que je suis obligé de rendre compte au gouvernement de l’exécution de ladite loi ».


Loi-du-28-prairial.jpgLa loi dont il est ici question est celle du 28 prairial an III (16 juin 1795) qui réorganise la garde nationale des départements, comme le précise son article premier. Elle comprend 54 articles répartis en 3 chapitres. L’article 25 se trouve au deuxième chapitre « Elections ».


Le 25 pluviôse An IV (15 février 1796), en vertu de la loi : « il a été procédé à y celle ainsi qu’il suit : le citoyen Pierre Deschamps de la commune La Solitude, a été pour capitaine de la garde nationale, Louis Vivrais, aussi de ladite commune a été nommé lieutenant, le citoyen Jean Louis Magniant fils a été nommé sous-lieutenant, le citoyen François Deschamps a été nommé premier sergent, le citoyen Jean Verrière second sergent, le citoyen Jean Michel Tourneur premier caporal et Michel Desjardin, second caporal, Ambroise Levasseur 3e caporal, Nicolas Tourneur 4e pour caporal et attendu que les citoyens composant ladite commune sont en trop petit nombre pour former une compagnie, ils ont été déclarés tous volontaires, excepté ceux dont l’âge exclu par la loi ».


Il s’agissait de faire suite à la circulaire du 1er juillet 1795 concernant l’application de l’article 25 de la loi du 28 prairial An III, afin de procéder à l’élection de la direction des gardes nationaux de la commune.

à suivre

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