Parcourons le chemin des Meuniers (2)

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Durant de nombreuses années jusque dans les années précédant la guerre de 1914/1918, des processions, notamment à la Saint-Hubert, avaient lieu jusque devant cette croix.


Cette tradition se perdit par la suite pour n’être plus qu’un souvenir très lointain raconté par les parents à leurs enfants et dont se souviennent les plus anciens, mais totalement ignorée de nos jours par les plus jeunes.


Seule la croix subsiste aujourd’hui.


Détériorée en 1986 par un engin de débardage, elle fut remplacée l’année suivante par une croix en chêne montée sur un socle entouré de gravillons.

 

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L’ENTRETIEN DES CHEMINS

 

Le classement de 1841 attribuant à la commune la propriété des chemins, ne manque pas rapidement de créer des frictions entre l’administration, tant préfectorale que forestière et la commune concernant l’entretien de ces dits chemins.


Ainsi, dès 1852, le conseil municipal dans sa séance du 31 mars, est amené à examiner l’urgence des réparations à faire aux chemins vicinaux dits des Meuniers et de Villers Cotterêts entretenus auparavant par l’administration forestière et maintenant laissés à la charge de la commune.


Le conseil s’insurge contre une telle décision et rappelle « que les chemins dits des Meuniers et de Villers Cotterêts uniquement utiles pour le transport du bois de la forêt ont été confectionnés et entretenus de tous temps par l’administration forestière ; que leur vicinalité n’a été reconnue par la commune que dans l’espoir qu’il ne seraient jamais à sa charge ; que leur entretien est d’autant plus coûteux que le transport des bois est considérable ; qu’abandonnés maintenant par l’administration forestière et laissés à la charge de la commune, les ressources de cette dernière n’étant même pas suffisantes à la moitié de l’entretien de ces deux chemins, il lui sera impossible en conservant leur viabilité reconnue sans urgence, de pourvoir à la bonne viabilité des autres chemins de la commune d’une nécessité absolue ; que ces dits chemins des Meuniers et de Villers Cotterêts uniquement à l’usage de la forêt doivent rester à sa charge, que notamment celui dit des Meuniers est tout à fait inutile, puisque celui des Plaideurs duquel il forme embranchement joint également la route départementale n° 17 et à peu de distance de la jonction du chemin des Meuniers à cette dernière ; qu’en passant par le chemin des Plaideurs pour se rendre à Compiègne, le trajet n’est qu’insensiblement plus long que par celui des Meuniers et que le dit chemin des Plaideurs ne laisse rien à désirer pour la bonne viabilité ».

 

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