Lors de l’inauguration du monument en hommage à Léon Duvauchel M. Peiffer, inspecteur des forêts avait conclu son discours par ces mots :
« Faunes et sylvains lui doivent une reconnaissance dont je suis le trop insuffisant interprète, mais dont mon service assurera, en quelque sorte, la consécration, puisqu’il se propose de donner à l’un de ses carrefours les plus rapprochés de nous, à l’un de ceux que Duvauchel visitait le plus souvent, le nom de celui que le représentant des fils de la forêt de Compiègne salue aujourd’hui avec émotion ».
Quelques anciens du pays, rapportaient qu’il y avait à cet endroit, une cabane de cantonnier dans laquelle Léon Duvauchel se réfugiait de temps à autres pour y écrire. De toute évidence, de nos jours la cabane a disparue, si cabane il y a eu.
Si Duvauchel a bien écrit un poème dénommé « La cabane du cantonnier », la destination qu’il donne à cette cabane n’a pas le caractère studieux que l’on pourrait imaginer suivant les dires des anciens, mais plus frivole avec une belle, invitée à y entrer et à s’allonger sur un lit de feuilles et de paille. Il ne s’agirait donc pas de la même cabane pensons-nous !